Souvent, il m’arrive de penser que les livres que j’aime sont des missives que leurs auteurs-classiques, antiques ou modernes, peu importe-écrivent expressément pour moi. Autre chose: quand j’ai eu entre les mains le livre j’ai prié Dieu pour que son auteur possède la force nécessaire pour résister jusqu’à la fin, parce que les modes, les facilités, les idéologies, amènent les auteurs vers une finalité qui, pour ainsi dire, contente un peu tout le monde, vers une évolution qui satisfasse un peu tout le monde.
La nature humaine est faible et la propagande est très efficace et puissante. En ce qui concerne Le cheval rouge, tout comme pour les livres de Zinoviev, de Grossman ainsi que le livre d’un autre auteur polonais moins connu mais qui donne un extraordinaire témoignage sur notre époque, Aleksander Wat, les auteurs n’ont pas cédé aux sirènes; au contraire, ils ont su résister jusqu’à la fin.

Vladimir Dimitrijević

A un anno esatto dalla sua scomparsa, il 28 giugno 2011, abbiamo voluto ricordare l’editore francese de Il cavallo rosso, pubblicando integralmente il suo appassionato e applaudito intervento alla Conferenza Internazionale dedicata all’opera di Eugenio Corti, tenutasi presso la Villa Reale di Monza il 15 novembre 2010.

Associazione culturale Brianze